Les adhérents de l’Ucata se sont réunis le 28 janvier à Presly pour assister à une formation intitulée « choisir, mettre en place et valoriser les couverts végétaux« . L’intervenante Sarah Singla, agronome, a pu partager ses expériences dans le semis direct et la réussite des couverts d’inter-culture.
Au fil des échanges au cours de cette journée, les agriculteurs ont pu partager leurs interrogations et réfléchir pour bâtir une stratégie adaptée à leur système. Aujourd’hui, les couverts d’inter-culture ne sont plus perçus comme une obligation règlementaire mais plus comme un atout. Si l’implantation est réussie, ils permettent de remplir des objectifs qui varient selon les exploitations :
- Améliorer la structure du sol,
- Produire de la biomasse / Mo,
- Gérer des parcelles envahies d’adventices,
- Nourrir un troupeau,
- Améliorer la biodiversité, intégrer des espèces mellifères,…
Toutes les questions autour de la conduite des couverts ont peu être abordées :
- Choix des espèces et règles de la constitution d’un mélange
- Densités de semis, mode d’implantation et date de semis
- Mode et date de destruction
- Fertilisation et gestion des ravageurs
Mélange féverole, avoine, phacélie, niger, radis chinois, trèfle
De quoi également donner des pistes de travail pour les conseillers à l’Ucata, Mathieu Cloup et Céline Mabire. Des essais comparatifs de mélanges et de dates de semis sont mis en place depuis 3 ans, en partie avec le soutien financier du CAP filières grandes cultures région centre. Les essais vont se poursuivre pour trouver la meilleure formule, adaptée au contexte pédoclimatique local.
Pour les autres actualités de l’UCATA pour ce début d’année 2021, dans le cadre de la loi EGALIM avec la séparation du conseil et de la vente de produits phytosanitaires, le Ceta s’est positionné pour être apte à fournir le conseil stratégique obligatoire à partir de fin 2023. Cela va être mis en place progressivement chez les adhérents concernés. Ce choix décidé par les agriculteurs membres du bureau est vu comme une direction logique à prendre pour l’association qui réalise déjà un conseil indépendant depuis 40 ans.
